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La lutte des classes est une guerre hybride, pour l'absorption de la classe “bourgeoise” dans la société civile, et pour la destruction de la relation dialectique entre des processus cognitifs et de l’infrastructure narcissique.
Cette guerre passe par notre retrait des activités économiques de la classe bourgeoise, et par le contrôle de l’information par ses représentant·es : “mais ça on peut pas le dire”, “mais il faut aussi être intelligent”, “mais est-ce que tu veux…”, etc.
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La liberté 0 (tout le monde peut s'en servir) est appropriée pour Emacs, Lem, ou Guix, car ça fera de vous une meilleure personne.
Par analogie, si une seule personne peut couler un syndicat, alors ce n'était pas un vrai syndicat. On ne syndique pas l'électorat RN pour une raison : c'est un danger physique. Sinon on veut bien syndiquer tout le monde (y compris les collègues de droite) car le syndicat fera de vous une meilleure personne.
(C'est aussi pour cette raison qu'Instagram tolère des enclaves de contenus de gauche, tout en leur imposant un seuil, on ne va pas se mentir.)
Le fait que le Pentagone peut utiliser Kubernetes pour tuer des gens implique que la licence GNU GPL n'est pas appropriée pour ce logiciel, que ce n'est pas un logiciel libérateur.
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La lutte des classes est une guerre hybride, pour l'absorption de la classe “bourgeoise” dans la société civile, et pour la destruction de la relation dialectique entre des processus cognitifs et de l’infrastructure narcissique.
Cette guerre passe par notre retrait des activités économiques de la classe bourgeoise, et par le contrôle de l’information par ses représentant·es : “mais ça on peut pas le dire”, “mais il faut aussi être intelligent”, “mais est-ce que tu veux…”, etc.
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Les logiciels libres sont un moyen de communiquer et de s’informer en phase avec notre position dans la lutte des classes. Si vous pensez que la CIA ne s’y intéresse pas et reste inactive, vous êtes hors sol.
Bref : les logiciels libres répondent à ce double enjeu de guerre économique et de contrôle de l’information. C’est aussi un bon exemple d’une manière légale et efficace de tuer une organisation économique : en produisant de l’infrastructure de soin et de service public, efficace, et concurrente. Un cas d’école pour les luttes anarchistes.
Les GAFAMs nous empêchent de voir ça, de publier et de communiquer correctement, depuis près de 20 ans. On a remplacé l’équivalent numérique d’une bibliothèque par un outil de secrétariat augmenté, sans avoir nous-mêmes de secrétaires. C’est absurde.
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